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bonjour je suis la fille de patrick tanfin et c'est grand parents vivez à attin dans le pas de calais j'aurais
Par Anonyme, le 20.07.2025
j ai 50 ans et eu la chance de voir abel
travailler avec ses chevaux. sa ferme était juste a côté de la ferm
Par Anonyme, le 27.04.2025
https://fr.wik iloc.com/itine raires-randonn ee/ceinture-de -boulogne-sur- mer-66002595
Par Anonyme, le 17.08.2024
un article très touchant
Par Anonyme, le 20.06.2024
mon épouse est arrière,arri? ?re petite fille, fanny legrand
Par Anonyme, le 23.05.2024
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Date de création : 12.04.2008
Dernière mise à jour :
07.12.2014
2794 articles
En quittant les berges du lac de Sainte-Anne, je suivis un moment trois escargots, trois jeunes qui s’étaient lancés le défi de parcourir la GR5 depuis Briançon jusqu’à Menton en quatorze jours (quelle belle aventure !).
En prenant de la hauteur, je jouis d’une belle vue sur le lac de Sainte-Anne, c’était l’occasion de le voir au fond de son cirque de falaises et dominé par le Pic de la Font Sancte (point culminant du Queyras à 3387m) et par le Pic des Heuvières à 3271m.
La première partie de l’ascension vers le Col Girardin était assez pentue, dans un milieu rocailleux, j’en profitai pour faire quelques pauses et admirer la flore alpine, les doronics, les lotiers, les gentianes.
Puis les rochers firent place à un paysage de pelouses Alpines.
Des cris stridents résonnèrent dans la montagne, évidemment ceux des marmottes se chauffant sur le versant bien ensoleillé, au bord de leur terrier, ou à l’affût, nez dressé, et détalant au passage des randonneurs.
Même si les lacets donnaient l’impression de difficulté, à voir la sinuosité du tracé dans ce décor minéral, l’ascension ne posa aucune difficulté dans un pierrier stabilisé par les traces damées en dévers.
Arrivé au Col Girardin à 2706m, je revêtis immédiatement le coupe-vent tellement le vent était fort, du coup, avec la transpiration et le tee-shirt trempé, le froid se manifesta.
Je m’arrêtai et attendis les trois jeunes, une dernière discussion avant de leur souhaiter bon vent et surtout une belle réussite pour leur aventure.
Du col, la vue plongeante sur le lac Sainte-Anne était superbe, de là-haut, il semblait vraiment minuscule, plus loin le massif des Ecrins avec le Pelvoux, Ailefroide et le Glacier Blanc.
De l’autre côté, au fond, la vallée de l’Ubaye, j’étais à la limite avec le département des Alpes de Haute-Provence.
La GR5 descendait en zigzaguant à travers l’alpage en direction de Maljasset, dans la Haute-Vallée de l’Ubaye.
Je filai vers ma gauche, sans plus attendre car j’avais froid, je suivis la crête et le serpent tracé dans le sol.
Sous cet angle, vu depuis le col Girardin, la montée vers la Tête du Girardin paraissait bien raide et difficile et semblait bien lointaine.
Je marchai d’un pas très alerte, presque une petite foulée tant le vent était froid.
Je croisai tout un groupe de randonneurs qui descendaient, eux-aussi assez rapidement, étaient-ils tout simplement emportés par la pente ou luttaient-ils contre le froid ?
Certains passages sur la crête étaient particulièrement vertigineux, en particulier sur la première partie
Je parvins au niveau de l’ancien poste optique construit en 1901 et restauré à l’été 2007.
Bâtisse en dur, ce poste d’observation fut construit par l’armée dans le but de transmettre ou de recevoir grâce à des appareils qui émettaient des faisceaux lumineux orientables, en utilisant l’alphabet morse, en raison de l’absence, à cette époque, de liaisons télégraphiques, à l’époque, et afin de suppléer les moyens existants comme les pigeons voyageurs et les estafettes à pied ou sur mulets.
Je fis un petit détour dans le pierrier en contrebas de la crête pour aller tâter les névés.
Je poursuivis le chemin en crête, avec une légère descente faisant suite au poste d’observation avant de retrouver une grimpette pour atteindre la Tête du Girardin à 2875m.
Une faille entre deux rochers à la Tête de Girardin, où je distinguai les lacets descendant depuis le Col Tronchet jusqu’à Ceillac.
Mon idée première était justement de faire cette boucle pour éviter un aller-retour identique mais je dus me rendre à l’évidence qu’au niveau de la Tête du Girardin, le sentier en crête s’y arrêtait. Je n’avais pas, me semblait-il, la possibilité de continuer jusqu’au Col Tronchet, sauf peut-être avec des équipements spéciaux.
Mais je ne pris aucun risque et préférai faire demi-tour.
Depuis la Tête de Girardin, la vue était sensationnelle, avec l’Aiguille de Chambeyron et ses névés, la Pointe Haute de Mary, ces sommets de la Haute-Ubaye, l’Ubaye tout au fond de la vallée, Ceillac, le Massif des Ecrins, le Pic de la Font Sancte, le Pic des Heuvières.
Donc demi-tour pour repartir, en courant, en direction de la Tête de Favière où je m’arrêterai au niveau du poste optique pour y pique-niquer, adossé à la bâtisse et ainsi abrité du vent, face à la chaîne de la Haute-Ubaye et face au soleil.
Une fois repu, je repris l’itinéraire en sens inverse jusqu’au Col Girardin…
… Et en admirant encore et toujours ces eaux turquoise du lac de Sainte-Anne.